Pour Jean-Pierre Goux, il faut rejoindre la cause qui vous ressemble

Par quoi commencer quand on souhaite protéger la planète et le vivant ?

JPG : Une métamorphose est en cours et il faut prendre conscience qu’on est une humanité en devenir. La première chose à faire est de rejoindre la cause, la part du problème ou la solution qui vous ressemble.

Certains vont être attirés par l’aide aux migrants, d’autres par la permaculture. Le premier impératif est donc de rejoindre un collectif qui vous passionne, dans lequel vous pourrez apporter une contribution. C’est ce qui va vous donner envie de creuser le problème et de trouver des solutions.

Comment agir collectivement ?

Changer le monde passe souvent par quelque chose d’extérieur : il faut inventer un nouveau béton, changer le modèle agricole etc. mais une chose est toujours éludée quand on parle de ce sujet : la nature humaine et son évolution, la plus grande des forces en marche.

Le prochain stade de l’évolution de l’humanité pourrait être de former un organisme, l’Homo Biospheris, un ensemble de 8 milliards d’humains qui vivrait en tant qu’organe de la biosphère, auprès d’autres organes que sont les forêts, les mangroves, les océans etc. Si l’humanité se considère comme un organe, alors se pose la question de notre rôle au sein de cette biosphère. Pour moi, c’est l’émergence d’une conscience planétaire qui va faire qu’on prendra soin les uns des autres, des humains et du vivant dans son ensemble.